Accueil | Actualités | Phobies | Vendredi 13 : de la superstition à la peur
a

Vendredi 13 : de la superstition à la peur

La peur du vendredi 13, nommée « paraskevidékatriaphobie », est la peur irrationnelle que cette journée porte particulièrement malheur. Elle devient alors source d’angoisse, de mal-être, entraînant un stress pathologique. À ne pas confondre avec la « triskaïdékaphobie » qui est la peur du nombre 13 (à une table, pour un n° de rue, etc.).

Mais d’où vient cette peur ?
Et pourquoi ce jour et ce nombre ?

Pour en comprendre la source, il faut remonter plus loin dans le temps. D’après le Dr Phillips Stevens Jr, anthropologue à l’université de Buffalo (New York), un des professionnels à s’être penchés sur le sujet, cette superstition trouve son origine dans le christianisme, plus précisément lors du dernier repas de Jésus-Christ. En effet, il était entouré de ses 12 apôtres (avec lui, cela faisait 13 à table). Et dans le jour de sa crucifixion, le lendemain, qui était un vendredi. Plus tard, quelques faits historiques ont continué à alimenter la « réputation » de cette journée, comme par exemple le crash du vol 571 Fuerza Aérea Uruguaya dans les Andes le vendredi 13/10/1972, ou la mort du rappeur Tupac, assassiné le vendredi 13/09/1996, etc…

Cependant, cela s’applique plus particulièrement aux pays ayant comme principales mœurs le christianisme. Pour donner un exemple équivalent dans un pays où la culture religieuse n’a pas la même structure : au Japon, c’est le 4e jour du mois qui est sujet à la superstition. En effet, en japonais, le chiffre « 4 » et le mot « mort » ont la même prononciation… Tout comme pour ceux qui souffrent de paraskevidékatriaphobie, cette peur est source d’angoisse et de stress pour beaucoup de Japonais !

Au-delà d’une simple superstition, cette date peut provoquer de fortes réactions, comme se priver de faire des activités ce jour-là, ou provoquer de fortes réactions émotionnelles (stress, angoisse).

Au quotidien, les situations dans lesquelles une personne est confrontée au chiffre 13 plutôt qu’à la date du vendredi 13 sont plus nombreuses. Dans les deux sortes de phobie, il y a un « déclencheur » qui fait réagir, qu’il s’agisse de la date ou du chiffre. Pour surmonter une phobie, quelle qu’elle soit, il est intéressant d’en connaître l’origine, pour mieux comprendre son comportement face à celle-ci.

Mon-Psychotherapeute.Com

Poser votre question

Posez votre question, un praticien certifié vous répond !
Vos informations sont confidentielles. Tous les détails dans notre rubrique "Mentions légales"

Laisser un commentaire

1
0