Accueil | Actualités | Phobies | Achluophobie ou la peur du noir
a

Achluophobie ou la peur du noir

La découverte de la peur du noir se fait dans l’enfance, elle apparaît généralement entre 2 et 5 ans. Période importante du développement psychomoteur, c’est aussi la période où l’enfant apprend à gérer une certaine autonomie en l’absence de ses parents. Seul dans sa chambre ou lors de ses premiers déplacements dans le noir, l’enfant perd ses repères et il ne faut pas oublier qu’à cet âge, les enfants ont une imagination débordante ! Tout est possible, une ombre devient un monstre, le sifflement du vent un fantôme qui rôde…

Pour beaucoup, cette peur disparaît en grandissant, pour d’autres, elle devient une phobie dont on n’ose parler. Enfant, il est facile de se faire rassurer, mais une fois adulte, à l’angoisse toujours présente s’ajoute la honte, compliquant la situation.

L’intensité de cette peur varie d’une personne à l’autre et à ce qu’elle renvoie. On parle de phobie lorsque la peur devient paralysante au point de constituer un handicap. Les symptômes varient, mais sont semblables à d’autres sortes de phobies : peur irraisonnée, intense et excessive, état anxieux (accélération du pouls, sueur…).

La première réaction est souvent l’évitement de la situation angoissante, dans ce cas, mettre en place une veilleuse, laisser un écran allumé, refuser de sortir seul le soir, etc., en agissant ainsi, les personnes qui gèrent elles-mêmes leur phobie par l’évitement ne font que la contourner et l’accroître.

Le fait de comprendre l’origine de cette peur permettra de rompre l’association mise en place par votre psyché avec le noir et ce à quoi elle vous renvoie. Quelques petits rituels peuvent vous aider à vaincre progressivement cette peur.

Dans un premier temps, avant de vous coucher, faites le vide, éliminez toute pensée négative ! Prenez le temps de respirer calmement, de vous relaxer. Le but ensuite est de remplir votre esprit de choses positives, de penser à vos prochaines vacances, de feuilleter un magazine, de lire un livre, d’écouter de la musique. Affrontez le noir au fur et à mesure, faites un petit exercice assis ou allongé dans une pièce partiellement sombre, restez-y quelques instants en réalisant concrètement qu’il ne se passe rien de mauvais pour vous. Recommencez en accentuant la durée et le degré d’obscurité jusqu’au noir total.

Cependant, si l’angoisse persiste, il ne faut pas hésiter à consulter, des psychothérapies comme les TCC  (thérapies cognitivo-comportementales) sont des méthodes indiquées dans la prise en charge des phobies.

Mon-Psychotherapeute.Com

Poser votre question

Posez votre question, un praticien certifié vous répond !
Vos informations sont confidentielles. Tous les détails dans notre rubrique "Mentions légales"

Laisser un commentaire

1
0