Les troubles mentaux n’épargnent pas les enfants. Ils ont même tendance à remonter dans le classement des maladies que l’on constate le plus chez les enfants de moins de quinze ans si ce n’est que pour parler de l’anxiété, des troubles comportementaux ou encore de la dépression.
C’est en tout cas ce qui ressort des résultats d’une étude menée au niveau de l’Organisation mondiale de la santé qui s’est surtout focalisée sur les années perdues à cause d’une mauvaise santé durant la période allant de 2000 à 2015.
Etat des lieux en matière de santé mentale
Sur le plan global, les enfants de 5 à 15 ans peuvent se targuer d’une meilleure santé à l’exception près des maladies mentales, en recrudescence surtout dans les pays développés si l’on se base sur une étude publiée dans la revue « Child and Adolescent Psychiatry and Mental Health ».
Cette étude a mis au point un classement des troubles mentaux qui atteignent les enfants en fonction de la douleur qu’ils engendrent auprès de ces petits patients.
Ainsi, les pathologies mentales les plus fréquentes chez les enfants sont constituées par les troubles liés au comportement, à l’anxiété, aux dépressions majeures et enfin l’autisme-asperger. On notera aussi la part de plus en plus grande d’enfants qui s’adonnent à l’automutilation, un comportement dont la récurrence a augmenté de 300%.
Malheureusement, ces troubles mentaux se traduisent comme de l’impulsivité et une incapacité à gérer ses émotions, ce qui pour l’entourage ne constitue souvent qu’un signe de mauvaise éducation.
Des patients d’une jeunesse de plus en plus remarquable
Il convient aussi de noter que les adultes n’intègrent pas souvent le fait que les enfants peuvent eux aussi souffrir d’un malaise sur le plan psychique. Pourtant, l’enfance en soi n’est pas toujours rose pour tous quand on sait qu’il y a 25 ans de cela, la dépression était un mal qui concernait majoritairement les enfants entrant dans l’adolescence.
Aujourd’hui, il ne faut plus s’étonner qu’un enfant âgé de moins de 10 ans soit dépressif sans que l’on puisse expliquer ce mal être par des facteurs déclenchants d’une gravité telle qu’ils mèneraient au suicide.
L’anorexie mentale était elle aussi attribuée à l’âge adolescent. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, car même les enfants prépubères peuvent en souffrir et ce, sans distinction de sexe ni d’appartenance sociale.
Un sentiment de mal être
On ne saurait parler des troubles mentaux chez les enfants sans faire mention des troubles du comportement alimentaire qui connaissent de nouvelles formes en plus des affections classiques telles que la boulimie nerveuse ou encore l’anorexie mentale.
Nombreux sont les enfants qui se replient sur eux-mêmes ou encore qui deviennent accroc aux jeux vidéo ce qui induit par la même occasion des problèmes de poids pour ne pas dire de l’obésité.
On voit aussi souvent des jeunes filles souffrant de boulimies qui s’accompagnent aussi de vomissements avec les risques que ces comportements présentent pour la santé.
Revenant au phénomène inquiétant des automutilations, elles ont explosé à 300% chez les jeunes par rapport à une vingtaine d’années auparavant et ne se justifient pas toujours par des évènements traumatiques.
C’est pour dire que les jeunes d’aujourd’hui souffrent de mal être. Malheureusement, l’existence de la pédopsychiatrie ne signifie pas que les parents y pensent systématiquement sans doute par peur d’être stigmatisés.
Pourtant, il faut garder en tête que les troubles mentaux chez les enfants, lorsqu’ils sont diagnostiqués et traités assez tôt ont de grandes chances de disparaitre plus rapidement et de manière efficace.
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