Toutes les années, en période d’hiver beaucoup de personnes ressentent un changement d’humeur et de comportement. Il s’agit sans doute du blues hivernal : trouble affectif qui débute à l’automne (période où les journées raccourcissent, le soleil commence à se faire rare et le froid s’installe), elle perdure le plus souvent toute la saison hivernale.
Les causes exactes ne sont pas encore exactement déterminées, diverses théories ont vu le jour, cela dit, il semblerait que la théorie de la lumière soit à l’origine de ce coup de blues, le dérèglement de l’horloge biologique aurait une part d’importance également dans cette période de mal-être.
La population féminine, les enfants et les personnes âgées sont plus sujets à ce coup de blues, divers symptômes surgissent, telles fatigue intense, difficultés à se concentrer, à fournir des efforts, irritabilité, sautes d’humeurs, prise de poids, envies de nourriture grasse, sucrée, problème de sommeil. Ces symptômes peuvent paraître inoffensif, mais cela peut entraîner des difficultés relationnelles et comportementales qui se répercutent sur l’entourage et sur le domaine professionnel, c’est pour cela qu’il faut agir dès que les symptômes se font sentir.
Bien que la cause ne soit pas clairement définie des méthodes ont été mises au point, et elles se sont révélées concluantes. L’horloge biologique, est comme son nom l’indique, une horloge interne propre à chacun qui est réglée et qui nous rythme, nous prévenant lorsqu’il faut se réveiller et se coucher (rythme nycthéméral). Et l’équilibre de cette horloge interne est produit par deux molécules (sérotonine et mélatonine) fabriquées par le cerveau, si l’une des deux molécules a un taux plus ou moins élevé que l’autre alors un déséquilibre se produit et on retrouve alors les symptômes du blues hivernal. La mélatonine, produite lorsque la lumière baisse, travaille plus en cette période ; à l’inverse de sérotonine qui est fabriquée durant la journée et qui apporte bien-être, le déséquilibre est alors créé.
Le manque de lumière serait donc l’origine des coups de blues, même si la cause exacte n’est pas déterminée, une thérapie a été mise en place, donnant des résultats satisfaisants, il s’agit de la luminothérapie. Méthode qui consiste à combler le manque de lumière en période hivernal, par le biais d’une exposition à la lumière pendant plusieurs heures par jour, mais attention pas n’importe quelle lumière ! Il s’agit de lampes mises, spécialement étudiées pour offrir un maximum de lumière, mais sans que cela ne nuise physiquement, pour se diriger vers ce genre d’appareil il est vivement conseillé de se diriger vers un professionnel (psychothérapeute, médecin traitant…) afin de savoir si cette méthode est adaptée à vos besoins dans un premier temps, mais également pour trouver la bonne lampe par la suite.
Quelques conseils peuvent être utile pour lutter contre ce coup de blues : profiter un maximum de la lumière du jour, ne vous enfermez pas chez vous sous prétexte qu’il fait froid, couvrez vous bien et sortez le plus souvent afin de vous revitaliser à la lumière du jour ! Profitez de sortir également pour faire un peu de sport, l’endorphine est alors libérée et cela aura un effet positif sur votre humeur ! Quand ça va pas, communiquez ! Il n’y a rien de mieux que de parler à un ami autour d’un verre, ça remonte toujours le moral.
Si vos symptômes persistent, il vaut mieux se diriger vers un psychothérapeute, le blues hivernal cache parfois des maux plus grands, dans les deux cas il sera d’une aide précieuse: soit il y a quelque chose de plus profond et plus tôt vous le saurez plus vite vous pourrez agir…soit vous êtes touché par le blues hivernal et là il pourra vous apporter les bons conseils.
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