Contrairement aux idées reçues, la thérapie de couple n’est pas uniquement adressée aux couples qui sont en crise, elle peut être également un atout pour les couples ayant des petits soucis de communication ou de petites disputes à répétition.
Pourtant, pour beaucoup de couples, ce n’est qu’à partir du moment où ils sont proches de la rupture qu’ils se décident à consulter !
La plupart du temps, il faut un élément déclencheur pour se résoudre à consulter, plutôt que de faire face et admettre qu’il y a un problème, on le fuit jusqu’au jour où le risque de rupture devient trop présent.
Il y a également la réticence de l’un ou des deux partenaires qui peut mettre un frein dans ce type d’approche, parfois en pensant pouvoir se sortir de cette mauvaise période par ses propres moyens ou par la seule volonté du couple. Il est toujours difficile de se tourner vers un inconnu et de lui exposer ouvertement les problèmes rencontrés dans son intimité, peut-être aussi par peur d’être jugé. Mais en réalité, beaucoup de réticences cachent souvent une crainte de la découverte que va susciter la psychothérapie.
Parfois, il est également difficile de convaincre le conjoint d’entreprendre une psychothérapie de couple, mais le fait de se lancer en solo peut être tout autant bénéfique pour le couple. Faire le point, pouvoir parler de ses ressentis à un psychothérapeute qui sera extérieur à la situation et neutre aura un effet bénéfique, mais cela pourra également susciter l’intérêt du partenaire. Une fois en confiance et une fois les préjugés tombés, il y participera avec autant d’intérêt que vous en avez eu à vous lancer.
Cependant, le but d’une psychothérapie n’est pas de réparer ou de faire en sorte que la relation continue à tout prix, le but est plus d’aider les partenaires à comprendre l’origine des difficultés rencontrées. Mais elle peut également être un soutien lors d’une prise de décision de séparation.
Psychothérapie de couple ou conseiller conjugal, vers qui s’orienter ?
Le conseiller conjugal se rapproche plus d’un généraliste apportant son aide aux couples, il exerce en général en libéral, dans des associations, PMI… Le suivi est moins intense que pour une psychothérapie, une à deux fois par mois, et ce, sur une moyenne de cinq à dix séances. Il arrive qu’il renvoie les couples vers une prise en charge psychothérapeutique, ce qui nécessitera de la part des conjoints un engagement plus profond, que ce soit sur le contenu des séances ou sur la durée de la psychothérapie qui est plus longue.
Mon-Psychotherapeute.Com