L’idéologie du couple contrasté par la réalité actuelle

L'idéologie du couple contrasté par la réalité actuelle

Rappelons qu’un couple représente l’union de deux individus de la même espèce, décidant de cheminer ensemble dans la vie. Souvent associé à la notion de paire et de monogamie, cette définition traditionnelle a été façonnée par des étapes classiques telles que la cohabitation, le mariage, la reproduction, et le vieillissement commun. Cependant, dans le contexte actuel, cette définition demeure-t-elle fidèle à la réalité ?

Les années soixante : Un tournant déterminant

La fin des années soixante marque un tournant majeur dans l’évolution du couple. Les mouvements féministes et l’évolution du travail des femmes jouent un rôle crucial dans la redéfinition des rôles au sein du foyer. L’autonomie croissante des femmes, symbolisée par la co-gestion parentale et l’accès au travail sans l’aval du conjoint, transforme la dynamique traditionnelle du couple.

Diversité des formes de couple aujourd’hui

Actuellement, le mariage n’est plus le symbole exclusif du couple. Des options variées, telles que la cohabitation sans mariage, les familles monoparentales, recomposées, ou même les couples sans enfants, sont devenues des réalités. Dans une ère où l’individualisme prédomine, chacun trace son chemin sans nécessairement se conformer aux normes traditionnelles.

Élargissement des modèles de couple

Les couples contemporains prennent des formes diverses, intégrant des modèles autrefois considérés comme atypiques, tels que les couples homosexuels ou ceux avec une grande différence d’âge. Ces couples, autrefois dissimulés et tabous, revendiquent désormais leur amour au grand jour grâce à la médiatisation et à la lutte pour le droit de vivre leur relation sans entraves.

Impact des changements sociétaux

L’évolution globale, qu’elle soit sociétale, technologique, ou scientifique, a profondément influencé la dynamique du couple. La généralisation de la contraception, l’avènement des nouvelles technologies de communication ont non seulement altéré la perception de la sexualité hors mariage mais ont également contribué à une augmentation des séparations et des divorces.

Attentes sociales et remporalité dans les relations

Sur les plans social, personnel et professionnel, de nombreuses personnes prennent leur temps avant de s’engager dans une relation stable, tout en adoptant une approche décomplexée de la sexualité. Cette tendance à la dédramatisation de la sexualité, combinée à un début de vie en couple de plus en plus précoce, reflète les évolutions contemporaines des relations amoureuses.

Interrogations sur l’avenir du couple

Face à l’écart grandissant entre la réalité actuelle des relations amoureuses et l’idéologie traditionnelle du couple, il est impératif de se questionner sur la direction que nous avons prise et sur les conséquences de cette évolution. Les multiples facettes du couple moderne soulèvent des interrogations sur la nature même de cette institution, appelant à une réflexion approfondie sur notre engagement individuel et collectif envers le concept du couple.

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Cet article a 3 commentaires

  1. MANDELKORN

    Pour avancer, le couple a besoin de se projeter. Et c’est quand les désirs de chacun s’unissent en une vision commune que l’avenir devient stimulant. Il n’y aurait que les couples bancals qui finissent par divorcer. Mais un couple en crise, ça nous démolit, nous anéantit… Cette crise avec un peu d’esprit complémentaire et d’à-propos aurait suffi pour continuer, mais ce feeling a lourdement meurtri mes relations amoureuses et brisé l’apport humain vis-à-vis de ma fille quand elle était en pleine adolescence. Ce devait être le moment de veille où l’on apporte des réponses communes. Ma fille avait tendance à s’individualiser au milieu de ses amis, à tel point que je sentais dans son regard une agressivité, une arrogance que je n’avais jamais remarquée, avec des idées fulgurantes sur la complicité de ses connaissances. Je passais au dernier rang, c’était une mise à l’épreuve terrible, et je suis devenu sans sentiments, sans complaisance pour “l’adulte”. Oui, ce que contient la société était contesté en totalité, seul comptait le groupe de copains et copines. Je n’étais devenu qu’un petit pion. En fait, je n’avais jamais fait preuve d’autorité. Ma fille, auparavant, ne me posait vraiment aucun problème. Plutôt douce, obéissante, jamais rien vraiment qui vaille la peine de se manifester. Pourtant, malgré cela, mon ex se manifestait et toujours en excès, tandis que moi, je ne voulais jamais le faire, ne pas voir que cela inversait une donne, la nécessité pour ma fille après moultes et moultes remises en cause, de vraiment créer le conflit. Et là, pas de différence, nous étions tous deux totalement perçus différemment. Ma femme n’était pas pédagogue la plupart du temps. Elle créait des scandales à force de faire des remarques effroyables qui surdimensionnaient le contexte. C’était devenu intolérable et surtout méchant, par une espèce de protestation malsaine qui n’aurait jamais dû se faire. En fait, c’était nul et déplacé, blessant et malsain. Donc, au lieu de se projeter, nous nous désunissions… Et j’ai dû divorcer.

  2. MANDELKORN

    L’idéologie de l’un est très souvent délaissée par l’autre, et même l’appartenance de l’être cher disparaît face à la trajectoire de l’enfant qui grandit, prend du recul vis-à-vis de ses parents, s’autoindividualise et, dans la majorité des cas, conteste l’autorité parentale même si celle-ci est bonne. Après vingt ans de vie commune, j’ai divorcé. Le juge aux affaires familiales, qui n’est pas réputé facile à convaincre, m’a demandé si je portais plainte. En effet, mon ex a cru quitter le domicile conjugal dès que ma fille a trouvé un logement au moment où elle se fiançait, un accompagnement soi-disant pour l’aider. En fait, après plusieurs années de domicile séparé, j’ai considéré que l’aliénation du tissu conjugal était là et j’ai divorcé néanmoins par consentement mutuel. J’aurais pu porter plainte, j’étais victime, j’ai conservé tous les biens du mariage, mais je vois très peu ma fille et son mari, et donc très peu ma petite-fille issue d’ailleurs d’une alliance strictement religieuse et non d’un vrai mariage en mairie. Je pense n’avoir pas démérité en épargnant à mon ex une plainte qui va plus loin que son abandon. De même, j’ai beaucoup protégé ma fille pour qu’elle ne pâtisse pas de ce divorce, notamment lorsqu’elle travaillait pour sa licence. Aujourd’hui, j’ai 58 ans, vis plutôt en solitaire. Mon ex est retournée en Martinique, où elle est née, avec ses frères et sœurs qui y vivent pour la plupart. Elle est retraitée et a laissé entendre que la faute était mon caractère. Il est clair qu’elle n’a rien dit devant les avocats et le juge, ces derniers ont bien senti que je n’y étais que pour peu de choses… Tant que mes parents étaient vivants et que ma fille bénéficiait d’affection et de protection, tout allait relativement bien. Jamais je n’ai reçu une aide, un courrier de mes “beaux-parents”, et si peu de visites des frères et sœurs de mon ex, comme des neveux et nièces. Une partie de moi est derrière, c’est dur.

  3. Ana

    De pire en pire, bientot il n’y aura plus de contact physique, rien que des échanges numériques…

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