« L’essentiel n’est pas ce que l’on a fait de nous, mais ce que nous ferons de ce que l’on a fait de nous » J. Paul Sartre
Une psychothérapie ! Pourquoi et pour quoi ?
« Faire une thérapie, c’est venir en allant mal et partir en vivant mieux » S. Freud
Lorsque notre vie semble nous échapper, ne plus nous correspondre, lorsqu’elle est source de mal-être, d’inconfort ou d’insatisfaction, souvent, nous pensons pouvoir régler les choses nous-mêmes ou bien que le temps finira par tout arranger et que, comparé à d’autres, nous n’allons pas si mal. Pourtant les difficultés auxquelles nous sommes confrontées demeurent et semblent parfois même insurmontables.
« En fin de compte, tout s’arrange, sauf la difficulté d’être, qui ne s’arrange pas. » J. Cocteau
Ce travail sur-soi qu’est la psychothérapie est souvent difficile à entreprendre et les craintes sont compréhensibles et légitimes. Toutefois, il n’est pas toujours possible de trouver en soi les réponses et solutions adéquates. L’aide d’un professionnel peut s’avérer nécessaire pour enfin commencer à libérer une parole qui nous étouffe et que l’entourage n’est pas toujours dans la capacité et la disponibilité d’accueillir.
Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises raisons pour entreprendre une psychothérapie. Il peut y avoir :
Des raisons personnelles génératrices de mal-être, de souffrance comme :
- Le sentiment de déprimé, d’être mal dans sa peau, d’éprouver des tensions sans raison apparente, de ressentir de l’angoisse sans pouvoir l’identifier ni mettre de mots dessus, l’impression de régresser, de ne plus s’épanouir, de ne plus éprouver de plaisir aux choses…
Il y a aussi les épreuves de la vie auxquelles nous ne réussissons pas à faire face :
- Deuil, perte d’emploi, séparation, maladie… Qui nous plonge dans un sentiment de profonde tristesse et de solitude.
Des difficultés liées aux relations aux autres :
- Le sentiment de ne pas être aimé, rejeté. L’impossibilité d’éviter les conflits et de trouver la solution pour les régler. Ne pas réussir à communiquer, le sentiment de ne pas être compris…
Mais il y a aussi des raisons liées au désir d’améliorer sa qualité de vie, de lui donner un sens :
- Le désir de mieux se connaitre, de vivre plus intensément, d’écouter une insatisfaction qui nous donne à ressentir que nous risquons de passer à côté de quelque chose d’important pour nous. C’est aussi désirer réorienter sa vie, sortir de la route dans laquelle notre histoire nous a engagés sans que nous n’ayons pu dire OUI ou NON. C’est commencer à écrire son histoire et en devenir l’auteur.
L’approche centrée sur la personne : Une méthode humaniste
Quelques fondamentaux
Elle repose sur la conviction que l’être humain possède les capacités de diriger sa propre existence, d’être l’auteur de sa vie et de réaliser son plein potentiel. L’accent est mis sur le moment présent, sur la capacité de la personne à prendre conscience de ses difficultés actuelles, de les comprendre et de modifier en conséquence sa manière d’être ou d’agir.
Le psychothérapeute va se centrer sur la personne et non pas sur le symptôme ou le problème car ce serait ramener la personne à une dimension purement pathologique d’elle-même en ignorant la dimension saine de sa personnalité qui s’exprime au travers du courage dont elle fait preuve en venant consulter.
Il ne peut y avoir de changement durable si ce n’est pas la personne qui trouve ses solutions. C’est sur la confiance que repose la relation thérapeutique: confiance en la personne à se changer par elle-même et pour elle-même car le seul savoir qui influence vraiment le comportement, c’est celui qu’on a découvert soi-même et qu’on s’est approprié pour soi-même.
Dans ce courant, on conçoit que les problèmes résultent des barrages rencontrés au cours de sa vie qui ont fait en sorte que la personne en est venue à perdre le contact et à renier des parties d’elle-même. Le rôle du thérapeute vise donc à créer un climat propice qui permettra au client de faire appel a ses propres ressources pour dénouer ses impasses et pour renouer avec les parties desquelles il s’était coupé. C’est dans ” l’ici et maintenant ” que ce passe les séances avec ce que la personne apporte et aucune des dimensions d’elle-même n’est ignorée : émotionnelle, affective, cognitive, sociale…
La confiance est la base de l’alliance thérapeutique. Sans elle rien n’est possible. Elle ne se commande pas, mais s’éprouve et se vérifie à travers la rencontre entre la personne et le thérapeute.
Qui je suis ?
Une pratique en lien avec mon vécu
Voilà 25 ans, j’ai été confronté à la souffrance et au mal-être. J’ai eu la chance de rencontrer un psychothérapeute très efficace, professionnel mais surtout, profondément humain. Sa chaleur, sa bienveillance, son écoute, sans jugement, ni évaluation ainsi que son humanité m’ont permis d’avoir accès à ce qui me faisait tant souffrir, d’en parler et enfin de m’en libérer. A partir de là, j’ai pu commencer à regarder mon histoire, mieux comprendre comment je m’étais (mal) construit et enfin retrouver l’estime de ma personne et la confiance en mes capacités.
Un changement de direction
Cette expérience thérapeutique et les bienfaits que j’en avais éprouvé m’ont permis d’entamer un travail de formation à la psychothérapie et moi qui n’avait pas eu le privilège de faire d’études, contraint par la dureté de la vie d’arrêter l’école à 16 ans, j’ai pu reprendre à 50 ans le chemin de l’université pour y passer un Certificat Universitaire, puis un Master2 et me retrouver aujourd’hui à 58 ans en 2ème année de Doctorat de psychologie.
Formation à la psychothérapie, expérience de la vie et savoir universitaire se conjuguent dans ma pratique professionnelle afin d’offrir aux personnes en besoin de soutien toute l’efficacité et la sécurité dont elles ont besoin pour se comprendre et commencer à changer ce qui les fait souffrir.
La psychothérapie n’est pas un métier avec lequel nous finissons par tout savoir, c’est pourquoi depuis que j’exerce, je participe à de la supervision, tant en individuel qu’en groupe afin de toujours mieux comprendre et accompagner la complexité humaine.
Engagements :
Je m’engage à respecter le code de déontologie de l’Association Française de Psychothérapie dans l’Approche Centrée sur la Personne (AFP-ACP).