Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité TDA/H est un trouble du comportement caractérisé par des difficultés à se concentrer. Les individus concernés ont du mal à mener à terme des tâches et sont souvent impulsifs.
Même si on le relève plus chez l’enfant (5 à 10 %), l’adulte peut également être concerné (4 à 5 %) et sans qu’il y ait d’antécédents qui remontent à l’enfance. Quant aux origines, elles peuvent être neurologiques, dépendant de l’hérédité, mais elles peuvent aussi dépendre de facteurs environnementaux. D’autres troubles pathologiques comme la dépression peuvent s’y associer, et si la pathologie n’est pas prise en charge précocement, elle persistera dans 60 % des cas à l’adolescence ainsi qu’à l’âge adulte.
Une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association/Pediatrics montre que seulement un quart des enfants concernés suit une psychothérapie. Même si les traitements médicamenteux permettent l’atténuation des symptômes et la stimulation de la concentration, ils restent cependant controversés, notamment en raison du risque de surdosage et de l’abus d’usage.
En France, la Haute autorité de santé (HAS) se manifeste face au TDAH, une large consultation publique a été lancée en vue d’un projet de recommandations dans l’accompagnement d’enfants/adolescents sujets aux troubles du déficit de l’attention.
Les bienfaits du suivi psychothérapeutique, au-delà de diminuer les doses médicamenteuses, constituent aussi un soutien psychologique. Diverses méthodes de travail ont prouvé leur efficacité, comme les thérapies cognitivo-comportementales ou encore les thérapies familiales. Les résultats peuvent être rapides et perdurent !
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