Manger est pour l’homme un besoin primaire. Mais il a été prouvé que s’abstenir de manger pendant une période définie pourrait contribuer à l’amélioration du bien-être.
Est-ce que le jeûne peut mettre un terme à la dépression ?
Le jeûne, un besoin primaire contesté :
On parle là du jeûne. Le jeûne était à la base une pratique religieuse, mais ses vertus ont été reconnues. Il existe maintenant le jeûne thérapeutique. Le jeûne traditionnel se définit comme l’abstinence de toute nourriture et boisson de l’aube au coucher du soleil tandis que le jeûne thérapeutique ou diète thérapeutique est une absence totale de nourriture pendant plusieurs jours. Cependant la consommation d’eau est autorisée.
Le jeûne pour lutter contre la dépression
L’évolution du jeûne contre la dépression :
Le docteur Joël Fuhrmann, dans son livre Fasting and eating for health (Jeûner et manger pour sa santé) a apporté sa contribution sur les bienfaits du jeûne pour le traitement de la dépression :
« Jeûner est un traitement tout à fait valable pour les désordres psychologiques. Il y a des centaines d’articles dans la littérature médicale qui apportent des preuves de l’efficacité du jeûne : il améliore le fonctionnement de tout le corps, y compris celui du cerveau. On a observé à plusieurs reprises que jeûner soulage les névroses, l’anxiété et la dépression. Il ressort de ces études que jeûner améliore notre capacité à supporter la frustration et le stress. Une clinique japonaise a fait jeûner 382 patients souffrant de maladies psychosomatiques avec un succès de 87 % ».
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Les différentes formes de jeûne contre la dépression
Impact du jeûne sur le corps et l’esprit :
Il convient de noter que le jeûne peut revêtir différentes formes, allant du jeûne intermittent, où l’on alterne entre des périodes de jeûne et de repas, au jeûne prolongé, qui peut durer plusieurs jours. Chaque approche peut avoir des effets différents sur le corps et l’esprit.
Les effets du jeûne sur la dépression
Les mécanismes biologiques du jeûne et leur lien avec la dépression :
L’explication derrière les effets du jeûne sur la dépression réside dans plusieurs mécanismes biologiques. Lorsque le corps entre en mode de jeûne, il déclenche des processus de nettoyage et de régénération cellulaire, y compris dans le cerveau. Cela peut entraîner des changements neurochimiques qui favorisent un meilleur équilibre des neurotransmetteurs, les substances chimiques responsables de la régulation de l’humeur.
De plus, le jeûne peut également réduire l’inflammation dans le corps, un facteur qui a été étroitement lié à la dépression. En diminuant l’inflammation, le jeûne pourrait indirectement améliorer les symptômes dépressifs.
Risques et précautions liés au jeûne pour la dépression
Consultation médicale indispensable :
Cependant, il est important de souligner que le jeûne ne convient pas à tout le monde, et qu’il peut présenter des risques pour certaines personnes, notamment celles souffrant de troubles de l’alimentation ou de problèmes de santé. Comme pour tout traitement, il est essentiel de consulter un professionnel de la santé avant de commencer un programme de jeûne, surtout dans le cadre d’un traitement de la dépression.
Jeûner : Un remède comparable à la chimiothérapie ?
Le jeûne serait également aussi efficace qu’une chimiothérapie. En effet, jeûner permettrait de ralentir le développement du cancer. Des tests réalisés sur des souris ont permis d’arriver à ces conclusions. Espérons que les effets sur l’homme seront les mêmes voire meilleurs.
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Jeûne et dépression
Le jeûne suscite des opinions divergentes en ce qui concerne son efficacité dans le traitement de la dépression. Avant d’opter pour le jeûne, il est recommandé de consulter un médecin. Le jeûne peut présenter des risques, surtout pour ceux souffrant de troubles de l’alimentation ou d’autres problèmes de santé. Il ne devrait pas être considéré comme une solution unique pour la dépression, mais plutôt comme un complément à d’autres formes de traitement, telles que la thérapie cognitivo-comportementale et, si nécessaire, la médication, associé à une alimentation équilibrée et un mode de vie sain.
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Cette publication a un commentaire
Bonjour,
A propos du jeûne, je ne suis pas tout à fait d’accord, car pour jeûner il faut être bien dans sa tête, si non les personnes fragiles risquent de glisser dans l’anorexie ou autre désordre alimentaire.
Sauf si le jeûne est pratiqué en clinique et encadré, comme en Allemagne.
Mme Julliard