Automutilation : se faire mal pour se soulager

Automutilation se faire mal pour se soulager

L’automutilation, un comportement souvent méconnu et sous-estimé, touche diverses tranches d’âge, avec une incidence particulière à l’adolescence.

Qu’est-ce que l’automutilation ?

L’automutilation implique la volonté délibérée de s’infliger des blessures physiques répétées. Souvent dissimulés, ces actes incluent des formes telles que scarifications, coupures, brûlures, chocs physiques, et même l’ingestion d’éléments toxiques, chacune avec des niveaux d’intensité variables.

Lien complexe avec le suicide

Bien que la majorité des personnes s’automutilant n’aient pas d’intention suicidaire explicite, les liens avec le suicide demeurent étroits et complexes. Certaines blessures auto-infligées peuvent mettre la vie en danger, augmentant les risques de décès, même en l’absence d’un désir de mort.

Causes de l’automutilation

Les raisons derrière l’automutilation sont diverses et individuelles. Souvent déclenchée par une réponse à une douleur psychologique ou émotionnelle, cette pratique vise à extérioriser la souffrance intérieure. Sans prise en charge appropriée, l’automutilation peut évoluer en une forme d’addiction, exacerbant le malaise.

Des troubles psychopathologiques concomitants, tels que les troubles du comportement alimentaire et la dépression, peuvent également se développer. L’automutilation peut également agir comme un symptôme d’un trouble borderline.

Évolution et difficultés pour l’entourage

Alors que certaines personnes voient leur tendance à l’automutilation s’atténuer avec l’âge, d’autres développent des troubles plus graves. Aborder le sujet peut être délicat pour l’entourage. L’information préalable sur le sujet est cruciale. Bien que n’ayant pas le rôle de psychologue, une ouverture au dialogue est essentielle. Si la confirmation est présente, orienter la personne vers un tiers compétent est crucial.

Solutions et support

Diverses structures spécialisées offrent un soutien aux personnes s’infligeant des automutilations. Des espaces individuels, anonymes ou non, ainsi que des groupes d’entraide, sont disponibles. Il est impératif de reconnaître que ce comportement résulte souvent d’une douleur intérieure qui nécessite exploration et développement. Les psychothérapies, telles que les thérapies familiales, de groupe, cognitives, et les TCC, ont démontré leur efficacité dans cette démarche.

L’automutilation

Comprendre l’automutilation, la traiter avec sensibilité, et guider ceux qui en souffrent vers un soutien adéquat sont des étapes cruciales pour briser le tabou autour de ce comportement et favoriser le bien-être mental.

Mon-Psychotherapeute.Com

Vous avez aimé cet article ?

Quelle est votre perspective sur l'automutilation et sa relation complexe avec le suicide ?

Si vous avez des expériences personnelles ou des conseils à partager, n’hésitez pas à les exprimer dans les commentaires. Ensemble, contribuons à sensibiliser et à soutenir ceux qui traversent cette épreuve.

Laisser un commentaire

Enfant :
Les derniers articles

1
0
Non
Formule
non
Non
Non